mercredi 18 mars 2009

Photo du jour


Giorgia Fiorio, Frère Rizça, jésuite seminariste, Cracovie, Pologne, mai 2000.

Cliché extrait de la série Le Don - exposition en ce moment à la Maison Européenne de la Photographie.


Image tous droits réservés Giorgia Fiorio, courtesy Grazia Neri Agency.

mardi 17 mars 2009

Photo du jour


Miguel Angel Rios, Untitled (tops 529), 2006-2007.

Cliché extrait de la vidéo Aqui - exposition en ce moment à la Maison Européenne de la Photographie.


Image tous droits réservés Miguel Angel Rios, courtesy Evo Gallery.

lundi 16 mars 2009

Photo du jour



Minot et Gormezano, Le Haut-Pays, 8, 2004-2006.

Cliché extrait de L'Ombre, le reflet - exposition en ce moment à la Maison Européenne de la Photographie.


Image tous droits réservés Minot et Gormezano http://www.minot-gormezano.com/

vendredi 13 mars 2009

Guy Tillim – Jo'Burg & Avenue Patrice Lumumba

1. Guy Tillim, Vue d'un appartement de Jeanwell House donnant sur l'intersection de Nugget et Pritchard Streets, Série Jo'Burg, 2004.


« La terre où je suis né m'est devenue étrangère à mesure que je la découvrais. Le désir de photographier cette scène est moins lié à la volonté d'en poser le décor que de m'y situer moi-même. »

L'Afrique du Sud, telle est cette terre qu'explore et qu'interroge le photographe Guy Tillim. Né en 1962 à Johannesburg, en plein apartheid, le regard que Tillim porte sur son propre pays est complexe. Comment aimer ce territoire que l'on sait sien mais qui porte encore et toujours les stigmates du déchirement de ses peuples, d'une intolérable injustice ? Chaque cliché de Tillim semble poser cette question et apporter un fragment de réponse dans sa quête. Reconquérir son propre territoire – tant matériel que sensible - voilà l'enjeu.

L'exposition qu'organise la Fondation Henri Cartier-Bresson propose au visiteur de découvrir deux séries majeures dans la production de Tillim : Jo'Burg réalisée en 2004 et récompensée par deux prix, ainsi que la toute récente série Avenue Patrice Lumumba (2008). D'apparences assez différentes, chacune constitue tout autant un témoignage, un état des lieux d'une Afrique en souffrance, qu'une étape dans le chemin que parcourt Tillim vers la réappropriation, la réconciliation.


2. Guy Tillim, Manhattan Court, Plein Street, Série Jo'Burg, 2004.


3. Guy Tillim, Mbulelo's bar, Joel Road, Berea : Justice Sibanyone (au centre) et sa femme Monica (à gauche), Série Jo'Burg, 2004.


Chacune des deux sections de l'expo est introduite par un texte écrit par Tillim où le photographe explicite le contexte politique dans lequel les photographies doivent être replacées. Pour Jo'Burg, il s'agit de la désertion par les Blancs dans les années 90 du centre de Johannesburg, sa ville natale. Le photographe s'est plongé dans le quotidien des habitants pauvres qui ont investi les gigantesques tours désaffectées. L'approche de Tillim est ici nettement engagée et dénonciatrice, mais sans aucune théâtralisation. On ne ressent pas uniquement l'empathie du photographe pour ces gens, mais aussi l'acuité d'un regard qui s'attache à décrire les traces que laissent les drames dans le sol, les murs, et peu à peu modèlent tout un territoire.


4. Guy Tillim, Après une expulsion, Noverna Court, Paul Nel Street, Hillbrow, Série Jo'Burg, 2004.


5. Guy Tillim, Archives du tribunal de Lubumbashi, République Démocratique du Congo, série Avenue Patrice Lumumba, 2007.


C'est cette piste que suit Tillim dans la série Avenue Patrice Lumumba, qui le conduit à élargir son champ de vision. Entre 2007 et 2008, le photographe explore le Mozambique, le Bénin, le Ghana, l'Angola, la République Démocratique du Congo, Madagascar, poursuivant « une errance au fil des avenues des rêves ». Ces avenues qui ne mènent nulle part si ce n'est sur le seuil des illusions perdues, celles dont le nom de Patrice Lumumba, héros de l'indépendance du Congo, forme le réceptacle. Hôtels en ruine, piscines vides, squares à l'abandon, statues démontées et entreposées telles des Buddhas allongés dans un coin de jardin, salles d'archives remplies d'un millefeuille jauni et poussiéreux... comme à Johannesburg, il s'agit ici aussi d'une désertion, plus souterraine et plus insidieuse, celle des utopies. Tillim en prend acte et porte sur ce paysage un regard d'archéologue, fouillant strate après strate les détails du vide, le creux laissé par la fuite des rêves.


6. Guy Tillim, Au coin des avenues Almeira Pibeiro et Patrice Lumumba, Maputo, Mozambique, série Avenue Patrice Lumumba, 2007.


Une démarche qui, si elle rappelle dans son esthétique certains paysages de Joel Sternfeld ou de David Goldblatt, compatriote de Tillim, a dans le fond beaucoup plus à voir avec le travail sur l'empreinte mené par Sophie Ristelhueber, exposé en ce moment au Jeu de Paume.


7. Guy Tillim, Gouverneur de Quelimane à l'époque coloniale, Avenue Patrice Lumumba, Quelimane, Mozambique, série Avenue Patrice Lumumba, 2008.



Guy Tillim – Jo'Burg & Avenue Patrice Lumumba
Exposition du 13 janvier au 19 avril 2009

Fondation Henri Cartier-Bresson
2 impasse Lebouis, Paris 14e

Du mardi au dimanche de 13h à 18h30
Le samedi de 11h à 18h45
Nocturne le mercredi jusqu'à 20h30

Tarif plein : 6 euros
Tarif réduit : 3 euros


toutes images © Guy Tillim, courtesy galerie Michael Stevenson.

Terre natale - ailleurs commence ici



Juste une petite note pour vous rappeler que l'expo Terre Natale à la Fondation Cartier se termine bientôt. Vous avez jusqu'à dimanche pour découvrir la confrontation des points de vue du cinéaste et photographe Raymond Depardon et de l'urbaniste et philosophe Paul Virilio sur le thème de l'attachement à la terre. Un concept difficile à saisir autant qu'à décrire par les mots : terre natale, homeland... peut-être l'allemand Heimat est ici plus riche de signification.

Quoi qu'il en soit, la Fondation vous permet de mener cette réflexion en nocturne ce vendredi 13 et également demain samedi 14, grâce à une ouverture exceptionnelle jusqu'à minuit !

mardi 3 mars 2009

Robert Frank - Metropolis

Robert Frank, Indianapolis, 1956. Photo parue dans Les Américains, Delpire, 1958.


Tandis que le Jeu de Paume accueille l'exposition Robert Frank, un regard étranger, dont je vous parlais il y a quelques temps, Arte consacrait samedi dernier dans Metropolis un reportage au photographe et à son livre culte Les Américains. L'émission, qui comporte une interview exclusive de Frank, est visionnable sur le site Arte+7 jusqu'à samedi prochain.

lundi 2 mars 2009

La culture en nocturne à Paris



De plus en plus d'institutions culturelles s'adaptent au rythme de vie des citadins et proposent en semaine des nocturnes. Problème : cette pratique n'est pas uniformisée et pour en profiter pleinement, encore faut-il se souvenir des jours et des horaires spécifiques à chaque établissement !

Je vous propose donc un petit récapitulatif organisé selon les jours de la semaine. Si vous constatez une erreur ou une omission, n'hésitez pas à m'en faire part et j'apporterai les correctifs nécessaires.


Lundi

- Musée du Luxembourg jusqu'à 22h (lors des expositions temporaires)


Mardi

- Fondation Cartier jusqu'à 22h
- Jeu de Paume jusqu'à 21h
- Musée Marmottan jusqu'à 21h


Mercredi

- Musée du Louvre jusqu'à 22h
- Pinacothèque de Paris jusqu'à 21h le 1er mercredi de chaque mois (lors des expositions temporaires)
- Fondation Henri Cartier-Bresson jusqu'à 20h30 (lors des expositions temporaires)
- Centre culturel irlandais jusqu'à 20h (lors des expositions temporaires)
- Musée d'art et d'histoire du judaïsme jusqu'à 21h (lors des expositions temporaires)


Jeudi

- Musée d'Orsay jusqu'à 21h45
- Institut du Monde arabe jusqu'à 21h30
- Cité de l'architecture et du patrimoine jusqu'à 21h
- Les Arts décoratifs jusqu'à 21h
- Musée d'art moderne de la ville de Paris jusqu'à 22h
- Musée du Quai Branly jusqu'à 21h
- Centre culturel suisse jusqu'à 22h (lors des expositions temporaires)
- La Maison rouge jusqu'à 21h
- Petit Palais jusqu'à 20h (pour les expositions temporaires)
- Musée des Arts et Métiers jusqu'à 21h30
- Centre culturel canadien jusqu'à 20h
- Mémorial de la Shoah jusqu'à 22h


Vendredi

- Musée du Louvre jusqu'à 22h
- Musée du Luxembourg jusqu'à 22h (lors des expositions temporaires)
- Musée du Quai Branly jusqu'à 21h
- Cité de la Musique jusqu'à 22h (pour les expositions temporaires)


Samedi

- Musée du Quai Branly jusqu'à 21h
- Cité de la Musique jusqu'à 22h (pour les expositions temporaires)


Et aussi

- Centre Pompidou tous les jours (sauf le mardi) jusqu'à 22h
- Palais de Tokyo tous les jours (sauf le lundi) jusqu'à minuit
- Grand Palais, nombreuses nocturnes, jours et horaires variables selon l'exposition en cours